On a beau avoir une tonne de skincare dans nos salles de bain et une amie qui a déjà tout testé, certaines questions continuent de planer discrètement au-dessus de nos têtes. Voilà les VRAIES réponses.
Ce n’est pas tout d’avoir des tiroirs garnis de soins par ordre alphabétique. Non, d’ailleurs ni par taille et encore moins par couleur. On en oublierait presque à quoi ils servent. Le plus important à retenir ? Identifier votre besoin, trouver LE produit et en finir avec le dilemme cosméto.
Le matin, faut-il se re-démaquiller ?
Pas vraiment ! Se démaquiller consiste à enlever le maquillage de la veille. Si c’est déjà le cas, on parlera plus précisément de nettoyer son visage et c’est là toute la nuance. Dans ce cas précis, on oublie lait, huile et autre baume démaquillant. Et pour une mini-oxygénation rapide de la peau au lever, on recommande de l’eau. Idéalement une brume d’eau thermale. Mais le vrai must reste l’eau de rose. Ça réveille la peau en douceur, c’est délicatement parfumé et à au fil des utilisations, la micro-circulation se régule. La peau est plus douce et les cernes atténuées.
Quel produit devrions-nous toutes avoir ?
Au Maroc où les UVA/UVB ne sont jamais au repos et le soleil farceur, une crème de jour avec des filtres solaires. Et ça vaut pour toutes les peaux : oui, même les plus foncées, les moins exposées et les plus fatiguées. Pourquoi ? Parce qu’une peau hydratée et protégée au quotidien est bien moins sensible aux premières rides et aux taches pigmentaires. On opte donc, pour un écran solaire oil free ou une crème de jour SPF 50.
Pourquoi c’est si compliqué de se débarrasser de l’acné ?
En marge du facteur génétique ou hormonal, l’acné résulte souvent d’un enchaînement de petits bobos à priori mineurs mais qui associés les uns aux autres finissent sérieusement par jouer sur la peau (et les nerfs !). Lesquels ? Pore dilatés, excès de sébum, prolifération de bactéries, etc. Si les spécialistes recommandent généralement des traitements à base d’isotrétinoïne pour des acnés vraiment difficiles, d’autres aiment à associer plusieurs actifs pour agir sur les différents phénomènes observés. Par exemple du souffre pour éteindre les inflammations, du zinc pour les rougeurs, de l’acide salicylique pour les pores, etc.
À partir de quel âge faut-il appliquer de l’anti-rides ?
Mieux vaut prévenir… n’est-ce pas ? Donc, même avant trente ans, vous pouvez considérer qu’un anti-rides est utile. Simplement, ce sont les actifs et les textures qui feront la différence. Avant 30 ans, on peut oser le rétinol et les acides de fruits pour améliorer le grain de la peau. Les antioxydants protègeront également des agressions extérieures et préviendront du vieillissement cutané. On oublie les ingrédients destinés à stimuler la production de collagène et d’élastine, c’est encore inutile. Quant aux formules de soin qui agissent sur le relâchement, la « gravité », la glycation ou la dénutrition de la peau, mieux vaut les garder en stock pour beaucoup, beaucoup… plus tard.
Faut-il régulièrement changer de soin ou pas ?
Beaucoup se demandent si notre peau peut vraiment s’habituer aux soins qu’on lui apporte, au point de les rendre moins efficaces. En réalité, notre peau ne se lasse pas de nos produits fétiches. Ce qui change, c’est elle-même : vieillissement, alimentation, hormones… Ces facteurs peuvent transformer ses besoins, nous invitant à réviser notre arsenal beauté. Rester à l’écoute de sa peau est donc essentiel, surtout si elle devient soudainement plus sèche, plus grasse ou montre de nouvelles sensibilités. Avec les innovations permanentes en dermatologie, explorer de nouveaux produits peut parfois être la clé pour répondre à ces nouveaux besoins. Pas besoin donc de changer de routine à tout bout de champ, sauf si notre peau nous envoie des signaux. Oui mais là, rien ne vaut l’avis d’un pro de la peau.