Comme je suis une gourmande et que je ne m’en cache pas – sauf les étés sur la plage avec mon paréo-Photoshop-miracle, j’ai décidé que 2024 ne serait qu’un vaste buffet de bonnes et moins bonnes surprises : sucrées, salées parfois même ratées comme la toute première pâte à Beghrir. Parce que la loi de Murphy, je suis vraiment certaine que ça existe aussi en cuisine.
0% complications
Une année sans complications, c’est idéalement comme une année sans gluten : sans douleurs ni spasmes. Le ventre plat comme une limande, une sole 0% cellulite, si vous préférez. Seulement voilà. On le sait qu’une vie sans complications utiles ou inutiles, c’est un peu comme chercher une licorne en bas de chez soi. Imaginez une pizza sans gluten. Renoncer ou choisir ? That’s the question.
De l’amour, encore de l’amour et toujours de l’amour
Ah ! l’amour, l’amour, l’amour. Le Leitmotiv intemporel, celui qui fait vendre des gros cœurs rouges et fait briller les yeux. N’est-il pas le sel de la vie ? On le sait bien mais sans vouloir se l’avouer, qu’il est aussi à ses heures, l’irrésistible bouchée d’un fondant, le pain quotidien sans lequel tout nous semblerait fade et insipide. Pour l’année entière, j’ai bien envie d’une montagne de sucre ou de sel pour… pimenter la vie et nous faire soupirer d’aise à toutes les occasions. Sucrettes, aspartam ? Chez moi, c’est hchouma et tant pis, si ça se voit.
De l’argent… content
Le directeur financier de la boîte, mon banquier et ma Dada de 90 ans ont finalement la même vision des petites économies comme des grandes folies hors soldes : il faut toujours remuer délicatement les revenus avec les dépenses, ajoutez quelques miettes d’un budget serré et saupoudrez d’un nuage d’investissement. Mais, j’en fais quoi de ce petit soupçon de découvert qui pimente mes fins de mois ? Mon banquier est radical et à l’entendre, il vaut mieux éviter les plats trop épicés. Cette année c’est décidé, j’arrête de couper la poire en deux et… je m’exécute !
